Le 11 décembre 1969, André Malraux, « l’ami génial » du général de Gaulle se rend chez ce dernier à la Boisserie, à Colombey. Un dialogue stupéfiant, comme seul André Malraux pouvait l’écrire, débute alors…
Le Crépuscule, première adaptation théâtrale de l’essai Les chênes qu'on abat…, met en scène l'ultime rencontre entre de Gaulle et Malraux, peu avant la mort du général. Digne des grands classiques, la langue est superbe, émouvante et témoigne de la force dramatique des deux personnages à travers une passionnante leçon d’Histoire et de politique. Sous la plume de Malraux, humour et panache, lyrisme et solennité, sont au rendez-vous d’une sublime joute verbale.
Pour relever le défi de l’interprétation, il fallait deux comédiens d’exception : Philippe Girard et John Arnold, dans une mise en scène inédite.
Créée en octobre 2016 à Strasbourg, puis en première nationale à Brive, en ouverture de la célèbre Foire du livre, la pièce a ensuite fait l’objet d’une tournée nationale.
Le formidable écho médiatique rencontré et l’enthousiasme des spectateurs nous ont prouvé l’importance et la nécessité de proposer un tel sujet au public sur une scène vivante.
Forts du succès de cette première étape et de l’engouement d’une large équipe et de nos nombreux partenaires, nous vous proposons de rejoindre l’aventure jusqu’en 2021 !
L’année 2020 sera « l’année de Gaulle », date anniversaire du cinquantenaire de sa disparition et des 80 ans de l’Appel du 18 juin. Le spectacle se doit donc de vivre jusque là, en développant sa diffusion sur plusieurs saisons. Pour couronner une année exceptionnelle en commémorations gaulliennes, Le Crépuscule fera également l’objet d’une adaptation cinématographique !
La portée de ce spectacle va bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Par l’intermédiaire de la Fondation Charles de Gaulle, coproductrice du spectacle, une diffusion à l’international est en effet prévue. Celle-ci débutera en décembre 2018 par une tournée en Chine, puis se poursuivra au Liban, à l’occasion de l’inauguration du futur Institut Charles de Gaulle à Beyrouth, en attendant d’autres possibilités de diffusion, via notamment les Instituts culturels français.